De bonnes nouvelles

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Après le second tour du service canadien de jumelage des résidents, plus de 95 % des postes de résidence en médecine familiale ont trouvé preneur au Québec.

Entre 2007 et 2011, année après année, de 13 % à 22 % des postes de résidence en médecine familiale au Québec sont demeurés vacants contre seulement 4 % pour les postes de médecine spécialisée.  On parle en tout de 293 postes non pourvus en médecine familiale durant cette période.

Heureusement, la société civile, les milieux universitaires et le monde médical se sont mobilisés pour renverser la situation. C’est entre autres durant cette période que les groupes d’intérêt en médecine familiale (GIMF) ont été créés dans chacune des facultés de médecine. Et les résultats ne se sont pas fait attendre!  En 2012, 2013 et 2014, c’est en moyenne 93 % des postes en médecine familiale qui ont été pourvus, soit pratiquement l’équivalent des résultats pour la médecine spécialisée. Il y avait tout lieu de croire que nous étions enfin sur la bonne voie. Malheureusement, certains politiciens sont ensuite venus tout gâcher avec des politiques mal avisées. Conséquemment, le nombre de postes vacants de résidents en médecine familiale s’est accentué tout au long du règne de Gaétan Barrette à la tête du ministère de la Santé.

Une belle éclaircie s’est toutefois pointée à l’horizon cette année. En effet, après le second tour du service canadien de jumelage des résidents, plus de 95 % des postes de résidence en médecine familiale ont trouvé preneur au Québec.  On parle de 481 postes pourvus sur les 504 offerts. Ces chiffres à eux seuls témoignent de la sensibilité positive de la relève médicale envers l’appel respectueux à la collaboration qui est à ce jour l’apanage de la nouvelle ministre. Et c’est grandement porteur d’espoir.

Dr Louis Godin
Président
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec

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