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« Ça change de la routine! Les patients sont de bonne humeur, la plupart en très bonne santé, qui veulent simplement partir bien protégés pour leur voyage.  »

La médecine de la santé voyage

 

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Dre Marianne Boulanger, originaire de Bécancour, se destinait initialement à l’actuariat, et avait mis médecine en 2e choix, à l’Université Laval. En attendant les réponses, elle a subitement changé d’idée et a opté pour la médecine comme premier choix. Et, heureusement, Laval l’a choisie.

Le choix de la médecine familiale lui est venu pendant son externat. « Je me suis rendu compte que c’était une médecine qui me ressemblait : elle permet de toucher à tout, de voir des patients de tous âges, d’être en première ligne, de devoir faire preuve de jugement plus que jamais pour ne rien se faire passer et, en même temps, ne pas s’alarmer pour un rien, tout un défi! », explique-t-elle.

« Je voulais retourner pratiquer dans mon coin et ai atterri en Mauricie, où je partage mon temps entre le bureau/sans rendez-vous dans à la Clinique médicale Les Grès, à St-Étienne-des-Grès, l’hospitalisation au Centre Hospitalier du Centre-de-la-Mauricie à Shawinigan-Sud, la Clinique Santé-Voyage de Trois-Rivières et l’enseignement : initiation à la décision clinique avec les étudiants du Campus Mauricie de l’UDM, les externes effectuant leurs stages de médecine familiale et les résidents de médecine familiale venant faire leur stage « région » chez nous.

Pourquoi avoir choisi le créneau de la santé voyage?
« J’adore voyager et ça a été la première raison qui m’a attiré vers la santé-voyage! ».

Les clients d’une clinique de santé voyage sont des gens de tous âges et de tous les milieux. Des bébés aux personnes âgées, des étudiants partant en voyages le sac au dos pour plusieurs mois, des gens d’affaires, des travailleurs spécialisés engagés à l’étranger (ingénieurs, professeurs, infirmières), bénévoles partant faire de l’aide humanitaire, étudiants en stage, sportifs qui font des voyages de vélo ou de randonnée en montagne, etc.

imgCe qu’elle aime dans sa pratique : « Ça change de la routine! Ce sont des patients de bonne humeur, la plupart en très bonne santé, qui veulent simplement partir bien protégés pour leur voyage. C’est plus léger que le reste de ma pratique, c’est presque une journée de congé! Ça donne même des idées de voyages! C’est aussi stimulant puisque les destinations et itinéraires changent toujours et on doit donc ajuster nos recommandations en fonction de tout ça », dit-elle avec enthousiasme.

Les défis : selon la Dre Boulanger, il faut savoir s’ajuster lorsque les gens partent pour longtemps ou ne connaissent pas bien leur itinéraire, se tenir au fait des épidémies et changements des recommandations qui sont fréquents.

Quels sont les besoins actuels au Québec dans ce domaine?
« Difficile à dire et certainement très variable d’une région à l’autre et d’une année à l’autre! Je crois qu’il faut simplement aller cogner aux portes des cliniques de son coin. Et je suis certaine que plusieurs régions seraient heureuses d’avoir leur clinique si un médecin était prêt à leur donner un coup de main pour la démarrer. »

Les qualités requises, selon Dre Boulanger, pour œuvrer dans ce domaine : de bonnes aptitudes à la communication, car il faut parler beaucoup, vu les nombreux conseils et explications à donner, et de la bonne humeur.

La formation nécessaire :
« J’ai personnellement passé une dizaine de jours à lire le PIQ, divers guides de santé voyage (entre autres le Yellow Book du CDC des États-Unis et le guide d’Intervention en santé voyage québécois), les publications du Comité consultatif de la médecinetropicale et de la médecine des voyages, etc. C’est le médecin « chef » de ma clinique qui m’a guidée à travers ces lectures. », explique-t-elle.

« J’ai ensuite fait plusieurs journées d’observation. Puis, j’ai commencé mes propres rencontres en débutant avec les voyages les plus simples, pour ensuite faire de tout. »

Il n’existe pas de formation universitaire en tant que telle. Il y a cependant divers congrès québécois, canadiens et internationaux qui traitent du sujet ainsi que plusieurs sites web, revues et autres publications.

Merci Dre Boulanger!

 

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Entrevue réalisée par Èvelyne Bourdua-Roy

 

Stage à Roberval

imgUn des avantages majeurs du milieu reste sans aucun doute le contact privilégié avec les populations autochtones. Le CSSS dessert la réserve atikamekw d’Obedjiwan, permettant ainsi une proximité certaine avec cette Première Nation, tant au plan intra qu’extrahospitalier. Nous avons en effet la possibilité d’accompagner un patron dans la réserve pendant une journée afin d’y apprendre les rudiments de cette branche absolument fascinante de la médecine familiale, et ainsi élargir nos horizons.+

Formation continue

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Les hépatites virales. Depuis un demi-siècle, des avancées extraordinaires à la fois théoriques et techniques ont permis de mettre au point des méthodes de dépistage fia bles pour la plupart des hépatites virales. L’utilisation de marqueurs sérologiques et de biologie moléculaire spécifiques à chaque virus permet de déceler l’infection et d’en qualifier le stade d’évolution.
Lire la suite dans Le Médecin du Québec d'avril

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Les défis : selon la Dre Boulanger, il faut savoir s’ajuster lorsque les gens partent pour longtemps ou ne connaissent pas bien leur itinéraire, se tenir au fait des épidémies et changements des recommandations qui sont fréquents.