Depuis plusieurs années, le Collège québécois des médecins de famille (CQMF) soutient avec enthousiasme les médecins de famille de demain. Étudiants en médecine, résidents en médecine de famille et jeunes médecins de famille sont en effet au cœur de ses préoccupations. C’est pourquoi le comité de la relève a été créé en 2015. Depuis un an, les membres de ce comité ont été présents à une foule d’activités, toujours dans le but d’appuyer la relève dans le processus menant à la pratique de la médecine familiale.
Le CQMF vous invite à découvrir les membres du comité de la relève, des gens engagés et passionnés par la médecine de famille.
Marie-Claude Moore
Diplômée en médecine de l’Université de Montréal, j’ai fait ma résidence en médecine de famille à l’UMF Baie-des-Chaleurs en Gaspésie, où j’ai également commencé ma pratique en 2014. J’ai quitté cette belle région en juillet 2016 pour relever de nouveaux défis à Granby, où je pratiquerai en GMF, à l’urgence et à l’hospitalisation. Je suis impliquée au CQMF depuis 2010. D’abord représentante des étudiants, puis des résidents, je suis présidente du comité de la relève depuis juin 2015.
En quoi être un leader en médecine de famille vous rend-il heureuse ?
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours trouvé important de m’impliquer dans ma communauté, afin de mieux comprendre ce qui m’entoure et d’améliorer mon environnement. C’est donc tout naturellement que ce désir de changer les choses m’a suivi dans mon parcours vers la médecine de famille. Lorsque l’on prend part aux décisions, on peut mieux accepter et comprendre les changements, plutôt que de les subir. Le contexte politique des derniers mois en a d’ailleurs été la preuve. En participant à l’amélioration des soins de première ligne, j’ai le sentiment d’aider davantage mes patients, et ma motivation à les soigner s’en trouve décuplée!
René Wittmer
Après avoir complété mon cégep, je suis entré au programme de médecine de l’Université de Montréal où j’ai obtenu mon doctorat en médecine. La médecine de famille a toujours été la discipline que j’envisageais pratiquer. Ayant un intérêt pour la médecine auprès des populations vulnérables et la santé mentale, j’ai fait ma résidence au CLSC des Faubourgs à Montréal. Ma pratique est très diversifiée depuis mes débuts en 2015 : je pratique au CLSC des Faubourgs (où je fais de la prise en charge, des soins à domicile, du sans rendez-vous et de l’enseignement) ainsi qu’en hospitalisation à l’Hôpital Notre-Dame du CHUM et à l’Hôpital Santa Cabrini. À titre de médecin enseignant, je siège à divers comités du département de médecine familiale de l’Université de Montréal.
En quoi être un leader en médecine de famille vous rend-il heureux ?
Le champ de pratique en médecine de famille est très large. Les occasions de leadership sont innombrables, et tout aussi intéressantes les unes que les autres. Pour ne nommer que cet exemple, s’impliquer dans divers comités (groupes de travail, comités universitaires, entre autres) nous permet de mieux comprendre les décisions prises qui nous affectent dans notre pratique. Cela nous permet de développer notre rôle de gestionnaire et de leader. C’est également une occasion de faire entendre notre voix de clinicien de première ligne ; le médecin de famille, de par sa vision globale, est très bien placé pour s’exprimer sur de nombreux enjeux.
Valérie Martel
J’ai d’abord fait un baccalauréat en ergothérapie et une maîtrise en administration de la santé, puis j’ai complété mon doctorat en médecine à l’Université Laval. Je suis actuellement en 2e année de résidence en médecine familiale à l’UMF Haute-Ville et je suis une « impliquée chronique » — je m’investis dans tout ce qui m’entoure. J’ai été présidente de la Fédération médicale étudiante du Québec pendant deux ans et actuellement je suis la présidente de l’Association des médecins résidents de Québec, ce qui m’amène à siéger au conseil d’administration de la Fédération des médecins résidents du Québec, au comité des négociations de notre entente collective avec le ministère ainsi qu’à divers comités facultaires.
En quoi être un leader en médecine de famille vous rend-il heureuse ?
J’ai toujours eu à cœur la valorisation de la médecine de famille et les soins de première ligne, et ce, même avant mon entrée en médecine. Je crois profondément que mes diverses activités d’administratrice me permettent de développer des compétences de collaboration, de communication et de leadership qui me sont chères dans mon rôle de médecin. Au-delà de la représentation étudiants/résidents, ces différentes implications me stimulent réellement à améliorer la pratique médicale et le système de santé au Québec. Avec le contexte politique actuel en médecine de famille, il est d’autant plus important que, comme médecins, nous soyons des leaders dans notre communauté pour défendre l’intérêt des patients et de notre pratique, qui m’apparaît encore très attrayante.
Samuel Caron-Rousseau
J’ai fait ma médecine à l’Université Laval et je poursuis actuellement ma résidence à l’Université de Montréal. En cours d’études, j’ai assumé le rôle de rédacteur en chef de Première Ligne. Je suis présentement représentant de la table des résidents-coordonnateurs du programme de médecine familiale à l’UdeM. À travers cela, je me suis toujours impliqué auprès du CQMF, entre autres pour la mise en place de son programme de mentorat.
En quoi être un leader en médecine de famille vous rend-il heureux ?
La médecine de famille elle-même, de par sa nature de proximité avec l’être humain dans sa globalité, me rend heureux. L’implication ne vient qu’ajouter à cette sensation d’avoir un impact réel, à un niveau plus large que les soins directs au patient. C’est aussi le meilleur moyen de tenter d’influencer une discipline pour qu’elle réponde à ses convictions. Et comme on ne cesse d’apprendre, quelle bonne façon d’améliorer ses compétences dans tous les aspects moins cliniques de la médecine.
Chanel Béland
Je complète actuellement mon doctorat en médecine à l’Université de Montréal où j’ai d’abord effectué un baccalauréat en sciences biomédicales. La recherche médicale est très importante pour moi et je souhaite l’intégrer à ma pratique future. J’en suis présentement à ma deuxième année d’externat et la médecine familiale suscite un grand intérêt pour moi depuis le tout début de mes études. Impliquée dans le GIMF de l’Université de Montréal dès ma première année, j’en ai été la coprésidente au cours des deux dernières années. J’ai occupé le poste de rédactrice en chef de la revue Première Ligne l’an dernier.
En quoi être un leader en médecine de famille vous rend-il heureuse ?
Je suis de près l’actualité médicale, politique et internationale afin d’avoir un regard critique sur les enjeux de santé. À mon avis, le fait de comprendre ces enjeux nous permet d’être plus efficaces et compétents dans notre pratique médicale. Je saisis sans hésiter toutes les occasions de m’impliquer dans divers comités en lien avec la médecine de famille. Cela me permet de développer des compétences de leadership, de gestion et de communications, en plus de faire valoir le point de vue des étudiants en médecine dans les débats sociaux entourant la pratique de première ligne. La médecine de famille est au cœur de notre système de santé et c’est un grand plaisir pour moi de la valoriser auprès de mes collègues.
Annick Gauthier
I trained as a PhD biochemist and microbiologist and for seven years ran my lab discovering antiviral medications for a pharmaceutical company. However, I had regretted not doing my MD so that I could directly help patients. I applied to medical school at the ripe age of 37, and have not looked back. I have been involved with FaMSIG since the beginning of med school. I am currently in 4th year and planning to apply for a Family Medicine residency this fall.
What is it about being a leader in family medicine that makes you happy?
Family medicine is the glue that holds us together and so there is no better discipline to be a leader — the sky is the limit! I am looking forward to combining my passion for science and discovery with clinical medicine. Even with the proposed changes, there are many people (including this group) leading a change in how primary care is practised in Quebec to ensure access, quality and continuity of care.
Le comité de la relève du CQMF est présent pour les étudiants ! Venez nous rencontrer au Symposium étudiant sur la médecine familiale, le 24 septembre prochain. La présidente du CQMF, la Dre Maxine Dumas-Pilon, y fera une allocution, en plus d’y remettre le Prix de la relève. Suivez également nos activités sur notre page Facebook « Cinq premières années en médecine familiale ».