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« Ce fut une révélation pour moi de voir enfin des médecins de famille heureux, motivés et offrant des soins d’une plus grande qualité par la continuité dans leur prise en charge. »

La médecine familiale vue par Annie Tremblay

Ce numéro accueille la première de quatre chroniques qui présenteront le profil d’un résident en médecine familiale de chacune des facultés de médecine du Québec. Ils partageront avec nous leurs préoccupations, leurs attentes, leurs doutes et leurs réussites, mais surtout, leur amour de la profession et de la médecine de famille.

Dre Annie Tremblay, R1 en médecine familiale, UMF de l’Estrie, Université de Sherbrooke

imgEst-ce qu’il existe un type de personnalité qui fait en sorte que l’on soit destiné à la médecine de famille ? Comment savoir si ce type de pratique vous convient ?

Pour ma part, la médecine n’était pas un rêve d’enfance ni un objectif absolu lorsque j’ai commencé à envisager les études universitaires. Plus jeune, à l’école, j’aimais tout, sauf peut-être les mathématiques et la physique. Pas fort pour un candidat à une carrière en médecine, me direz-vous. Mais… on ne sait jamais !

J’ai d’abord obtenu un baccalauréat en psychologie, considérant alors poursuivre une carrière axée sur la recherche. Après réflexion et n’étant pas entièrement satisfaite par cette perspective, j’ai décidé de tenter ma chance en médecine. Ayant des intérêts très variés, il me semblait initialement que la médecine de famille m’attendait à bras ouverts mais… je n’avais pas encore trouvé ma destinée. J’ai finalement posé ma candidature à un poste de résidence en anesthésiologie.

Toutefois, six mois après le début de ma résidence, ma vie change. Mon père reçoit un diagnostic de cancer sans espoir de guérison. J’interromps alors ma formation pour me rapprocher de ma famille. C’est à travers ces évènements que j’ai pu voir un autre aspect de la médecine. J’ai découvert la richesse de la médecine familiale. Ce fut une révélation pour moi de voir enfin des médecins de famille heureux, motivés et offrant des soins d’une plus grande qualité par la continuité dans leur prise en charge. En rencontrant ces professionnels si inspirants et en les voyant travailler au bien-être de mon père, j’ai rapidement compris que ma place était en médecine familiale. Cela a par contre été un choix difficile puisque j’aimais l’anesthésiologie aussi. Je voyais cependant plus de possibilités dans la médecine familiale.

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Je viens à peine de commencer ma résidence en médecine familiale en juillet dernier et ma décision se confirme à chaque jour. Nous avons déjà notre propre clientèle, ce qui nous permet de découvrir rapidement la satisfaction du contact privilégié avec le patient et de la continuité des soins qui sont uniques à notre discipline.

Je ne sais pas où je pratiquerai, mais ce sera au sein d’une équipe stimulante, dont je partagerai les valeurs. Présentement, je touche à tout : urgence, gynécologie-obstétrique, chirurgies mineures, soins palliatifs, etc. Je ne ferme la porte à rien. Je suis souvent agréablement surprise de trouver dans chacun de ces champs de grands défis professionnels qui m’étaient méconnus.

On m’avait dit que la résidence en médecine familiale serait ardue. Ce n’est pas ma perception. Le plus compliqué, c’est de s’adapter à la complexité de l’horaire : bureau trois demi-journées par semaine, clinique de dépannage un après-midi ou en soirée, clinique des jeunes ou parfois suivi obstétrical en soirée, soins à domicile une autre demi-journée... En fait, c’est tout sauf ennuyant!

C’est difficile, la médecine familiale? Il y a trop à apprendre? Personne ne peut tout savoir. Il faut simplement profiter de la résidence pour s’exposer au plus grand nombre de choses possible. Et, surtout, comprendre que notre apprentissage ne se termine pas après deux ans mais continue tout au long de notre carrière.

Dre Annie Tremblay pour la FMRQ, R1 en médecine familiale, UMF de l’Estrie, Université de Sherbrooke.

 

Stage à Gaspé

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Tous ceux qui ont l’occasion d’effectuer un stage à Gaspé désirent y retourner. Cela n’est pas étonnant! La ville de Gaspé elle-même constitue un endroit de rêve, hiver comme été, offrant de nombreuses activités culturelles et sportives. L’UMF est par ailleurs tout autant « vibrante » de par sa constante évolution afin de demeurer un milieu clinique moderne et stimulant. Tous les dossiers y sont informatisés et l’endroit dispose de ressources humaines et matérielles efficaces permettant d’offrir des soins variés et de qualité aux patients. +

La FMRQ en ligne

La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) est un syndicat professionnel qui regroupe les médecins résidents des associations de médecins résidents provenant des quatre facultés de médecine de Montréal, McGill, Sherbrooke et Laval à Québec. La FMRQ a pour mission d’assurer l’étude, la défense et le développement des intérêts économiques, sociaux, moraux et scientifiques des syndicats et de leurs membres. +

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« Je ne sais pas où je pratiquerai, mais ce sera au sein d’une équipe stimulante, dont je partagerai les valeurs. »