Première ligne
La revue Web des GIMF, soutenue par la FMOQ
Numéro 3, novembre 2011

Occupons la médecine familiale!

 

Voilà le semestre bien entamé. Les prémeds et les premières commencent sans doute à prendre le rythme (effréné et essoufflant!), alors que les deuxièmes sont (espérons-le) sur le pilote automatique et les troisièmes en préparation au passage prochain à l’externat (la lumière au bout du tunnel?). Les externes juniors ont survécu à la grève des résidents et aux premiers stages en milieu hospitalier (bravo!) et les séniors baignent dans le CaRMS, avec un degré variable d’angoisse (on prend une grande inspiration…). Ouf! Les études en médecine, c’est à la fois une suite de sprints et un marathon!

Heureusement, il y a les activités des GIMF qui viennent apporter un peu de plaisir et d’action. Dans les quatre facultés, ça va bon train, certaines activités battant même des records de popularité (ex. : récente conférence midi de l’UdeM avec près de 250 participants!). Et il y a Première ligne, votre source numéro 1 d’inspiration! ;-)

Dans ce numéro, nous vous présentons la pédiatrie, la chirurgie mineure, la médecine au sein d’un Groupe d’intervention médicale tactique (genre SWAT), un stage coup de cœur à Chisasibi, le profil de Sara Garneau, résidente en médecine familiale, une entrevue avec Dre Christiane Laberge, chroniqueuse radio, une entrevue avec Marc-André Lavallée, étudiant hors pair qui vise la médecine familiale, et un article sur le harcèlement psychologique chez les étudiants en médecine, avec une vidéo (à ne pas manquer!) faite par d’anciens externes.

En parcourant les diverses chroniques de PL, je vous invite à réfléchir à ceci :

1. la médecine familiale est au cœur de la santé de la population québécoise;
2. un trop grand nombre de Québécois n’ont pas accès à un médecin de famille;
3. la médecine familiale offre une pratique variée et riche qui peut combler tous les goûts et tous les intérêts;
4. il y a un grand nombre de places offertes dans les programmes de résidence en médecine familiale;
5. depuis quelques années, un trop grand nombre de ces places restent vacantes.

Bref, occupons la médecine familiale!

J’invite tout particulièrement les externes séniors à ajouter la médecine familiale à leurs choix de programmes dans le CaRMS, si ce n’est pas déjà fait. Parions que c’est une occupation que vous ne regretterez pas!

Bonne lecture!

Èvelyne Bourdua-Roy
Rédactrice en chef
Externe sénior, Université Laval